Projet CNR Éducation / Notre École, faisons-la ensemble
Dans le cadre du conseil national de la refondation, une démarche participative est initiée pour permettre à l'ensemble de la société de se réapproprier l'École.
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« Notre École, faisons-la ensemble » propose à nos écoles, collèges et lycées une démarche participative au service de la construction de projets innovants, d'actions partagées, destinés à améliorer le bien-être, réduire les inégalités et développer l'excellence. La démarche n'est pas fermée dans le temps afin que les écoles et établissements scolaires qui souhaitent rentrer dans la démarche puissent le faire dès qu'ils le peuvent.
Je suis directeur d’école, chef d’établissement avec mon équipe, nous faisons un constat, il en émerge un besoin, une idée, une envie, un rêve ...
Je déclare mon intention de concertation sur la plateforme de dépôt des projets
Je pense organiser et/ou savoir mener la concertation : j’y vais (aller à l'étape 6) OU J’ai besoin d’appui pour organiser/mener la concertation
Il m’éclaire : je lance la concertation en contactant si besoin la collectivité de rattachement OU J’ai besoin de formation, d'un appui lors de la concertation Je contacte la CARDIE ce.cardie@ac-orleans-tours.fr
J'anime la concertation
Je construis et je rédige avec mon équipe notre projet de façon autonome OU J'ai besoin d'aide pour la construction/rédaction du projet Je contacte le coordonnateur départemenal pour un échange à distance ou une visite in situ.Je contacte la CARDIE ou L'EAFCpour une formation thématique.
Je transmets notre dossier, notre projet n'est plus modifiable pour le moment,
L' équipe d'appui départementale examine notre projet
Notre projet est soumis par l'équipe départementale à l'équipe académique pour validation OU Pour concrétiser notre projet, nous devons développer un/des axe(s) majeur(s). Nous prenons connaissance de la grille de positionnement. J'effectue les modifications nécessaires (retour à l'étape 8)
Notre projet est validé !
Les trois étapes de la démarche
La concertation (étape fondamentale)
Les temps de concertation se tiennent dans les écoles et établissements scolaires selon les modalités arrêtées par l'équipe éducative. Les professeurs, les élèves, les parents d'élèves, les collectivités territoriales, les associations et tout autre acteur de l'éducation sur le territoire, peuvent prendre part à la concertation afin de travailler collectivement à l'amélioration du quotidien des élèves.
Les équipes éducatives se verront octroyer pour organiser la concertation :
12 heures imputées sur les 108 heures (hors temps de formation) dans le premier degré ;
Deux journées banalisées dans le second degré.
L'ensemble de ces heures peut, sur décision du directeur d'école ou du chef d'établissement, faire l'objet d'un fractionnement.
La
CARDIE
peut accompagner les écoles et établissements scolaires qui le souhaitent pour se lancer dans une concertation.
Un guide et des ressources gratuites (fiches méthodologiques, ateliers, etc.) sont mis à disposition des acteurs.
Le projet est le résultat d'une vraie concertation de la communauté éducative. Le projet est transformant dans les pratiques et il est fédérateur.
Ce dernier, ponctuel ou pluriannuel, a vocation à nourrir le projet d'école ou d'établissement ; il ne s'y substitue pas mais l'enrichit ou s'y adosse.
Le projet doit rentrer dans les trois axes arrêtés : excellence, bien-être et égalité des chances.
Le soutien financier du fonds d'innovation pédagogique
Les projets des équipes pédagogiques validés par le comité d’examen pourront être financés dans le cadre du fonds de soutien pédagogique doté de 500 millions d’euros sur le quinquennat.
La commission d'examen, présidée par le recteur et composée d'au moins trois membres nommés par lui, se réunit pour examiner les projets au fur et à mesure de leur présentation, afin d'attribuer les fonds dans des délais resserrés. Elle décide du soutien financier accordé ou propose un accompagnement renforcé afin de permettre au projet de disposer ultérieurement du soutien nécessaire.
Les projets bénéficiant d'un soutien financier peuvent être très divers, dès lors qu'ils visent à améliorer la réussite des élèves. Ils peuvent se rapporter à tout ou partie des trois dimensions fondatrices de la politique éducative (excellence, égalité des chances et bien-être).
Les projets doivent intervenir sur une échelle locale qui peut être étendue au réseau ou bassin de formation si la situation le justifie. Les fonds attribués s'inscrivent dans une logique complémentaire aux investissements effectués par les collectivités territoriales ou d'autres fonds mobilisés. Les fonds peuvent financer du matériel, des activités pédagogiques ou des intervenants extérieurs.
Quelques bonnes idées d'innovation pédagogique
La démarche de concertation « Notre école, faisons-la ensemble » offre une opportunité exceptionnelle d’insuffler, dans les écoles, des initiatives qui améliorent les résultats scolaires des élèves et le bien-être de tous. Mais lesquelles ? Partout dans le monde, des dizaines d’idées ont déjà été testées, parfois avec succès, parfois non.
Vous pourrez télécharger ci-dessous : Les 45 premiers projets pour faire notre école ensemble présentés à la journée portes ouvertes du CNR Éducation du 17 mars. Le CSEN vous propose une liste, non exhaustive, de bonnes idées qui pourraient répondre aux besoins des élèves.
Notre École se construit au collège Frédéric Bazille de Beaune-la-Rolande.
Sarah Bauer (Principale du collège Frédéric Bazille) dit :
« Aujourd'hui, vendredi 2 décembre, on est réunis avec tous les partenaires de l'école, parents d'élèves, élèves, partenaires du premier degré, enseignants du second degré pour réfléchir dans le cadre du Conseil National de la Refondation, donc de Notre École, contruisons la ensemble, sur comment pouvoir améliorer la vie au quotidien de nos élèves, leur réussite.
Réussir à parfaire, à gommer les inégalités, encore plus en termes de pédagogie, favoriser le bien-être des usagers et des personnels qui travaillent.
Puis, également, un point très important pour le collège, en tant que collège de secteur : la quête de l'excellence.
Toujours aider nos élèves les plus faibles et les plus en délicatesse à consolider les bases et pousser encore plus vers le haut nos élèves qui ont plus de compétences.»
Une première concertation pour définir et construire les projets.
Sarah Bauer (Principale du collège Frédéric Bazille) dit :
« Le collège Frédéric Bazille se distingue par le fait que c'est un établissement rural, assez isolé, socialement défavorisé, avec un indice de positionnement social qui est assez faible.
Toutefois, un collège dynamique avec une offre culturelle, une offre sportive très variée, qui vraiment va chercher l'excellence aussi. On a ouvert une section sportive Volley Ball, aux championnats de France plusieurs fois déjà.
On a un festival socioculturel en fin d'année aussi. Des options théâtre, cirque, langues et cultures étrangères, langues et cultures de l'antiquité. Une option innovante de langage numérique destinée aux élèves de troisième qui veulent aller vers la seconde générale et technologique, donc encore une fois pour favoriser l'ambition de nos élèves au maximum.»
Des projets concrets : « Classe Flexible » et « AIR ».
Sarah Bauer (Principale du collège Frédéric Bazille) dit :
« On a le projet de construire une nouvelle flexi classe, classe flexible avec plus de matériel. Là, c'est toujours dans la cadre de la prise en charge des inégalités, on aimerait aussi pouvoir accroître et peaufiner l'option langage numérique qu'on a mis en place, ce qui est vraiment une innovation départementale, pour qu'elle puisse se déployer encore de manière plus pertinente et au plus juste.
Et puis, bien sûr, ce lien fort à renforcer encore plus avec le premier degré, avec nos écoles, notamment par l'acquisition d'un matériel numérique suffisamment performant et également pertinent, qui correspond tant aux attentes de nos enseignants au sein du collège mais également de nos collègues sur le premier degré. »
Conseil National de la Refondation, Notre École, faisons-là ensemble, académie d'Orléans-Tours.