Cinéma

The lost princess - Collège Mathurin Régnier (Chartres)

Un court-métrage animé primé au concours scolaire international organisé par l'Unesco Quand le son crée l'image.

The lost princess est un court-métrage qui a été réalisé (en quinze jours début décembre) par l'ensemble des élèves de la SEGPA du collège Mathurin Régnier à Chartres.

Il s'agissait de réaliser un film sur une musique d'une durée de deux minutes (sans ajouter le moindre son). Cette année, la musique a été composée par Philippe Rombi, compositeur français de musique de films notamment renommé pour son travail avec François Ozon ou encore pour des productions telles que Bienvenue chez les Chti's et le dernier Astérix.

En ce qui concerne le synopsis rédigé par les élèves, ce court-métrage nous immerge dans l'univers onirique d'un chef d'orchestre...

Pour la technique cinématographique, ils ont opté pour l'animation et plus particulièrement pour celle du papier découpé.

WIND(ow) - Lycée Rotrou (Dreux)

Enseignant engagé : Thierry Méranger

Partenaires : les enseignants CAV du lycée Rotrou de Dreux remercient tous les contributeurs du projet WIND (ow) et en particulier :

Maud Alpi, Mathieu Amalric, Danielle Arbid, Bruno Bouchard, Serge Bozon, Rolf de Heer, Thierry de Peretti, Benoit Forgeard, Jean-Raymond Garcia, Michel Gondry, Mallory Grolleau, José Luis Guerin, Raphaël Jacoulot Juliette Kempf Nicolas Lasnibat, Marion Lefeuvre, Gaël Lépingle, Frédéric Mermoud, Michel Meyer, Sophie Mirouze, Christine Ott, Bojina Panayotova, Anne-Marie Puga, Molly Reynolds, Louis Sé…

Présentation du projet

C’est en découvrant Souviens-toi ici par la fenêtre, tourné il y a quelques années par le cinéaste Benoît Labourdette, que les professeurs de l’option et de la spécialité cinéma-audiovisuel du lycée Rotrou de Dreux (Eure-et-Loir, Académie d’Orléans-Tours) se sont lancés dans l’aventure du projet WIND (ow). Il s’agissait d’abord d’adapter un concept simple à des fins pédagogiques pour proposer aux élèves - dont les tournages, cœur du travail de l’année, avaient été tristement interrompus ou annulés - de « passer à l’acte » malgré tout, en utilisant un outil de leur quotidien, en découvrant d’autres films et en montrant leur travail.

Une dimension supplémentaire était ajoutée d’emblée avec une proposition d’aide et de soutien lancée comme une bouteille à la mer à des aînés, invités eux-aussi à se livrer au même exercice : filmer - si possible - une courte vidéo depuis sa fenêtre, en un plan et sans montage en l’accompagnant d’une bande-son de son choix. Certains cinéastes et professionnels du 7e Art étaient ainsi sollicités et incités à jouer le jeu pour montrer aux élèves que le confinement ne devait pas étouffer leur créativité. Dans la foulée, plusieurs dizaines d’anciens élèves de cinéma de Rotrou, mais aussi des professeur.e.s et des membres de l’association cinéphilique locale Fenêtre sur films, qui organise le festival Regards d’ailleurs de Dreux, choisissaient de participer au projet.

Le bilan semble à ce jour plus que positif. Ce sont aujourd’hui près de 170 films qui ont été réalisés dans le cadre de WIND (ow) : 50 films d’élèves actuels, autant de vidéos d’ « anciens » et près de 70 films « amis » sont ainsi hébergés sur le site Par ma fenêtre auquel le projet s’est adossé pour assurer sa diffusion. Et ce n’est pas fini…  On remarque aujourd’hui, en consultant la liste des contributeurs, que tous les élèves de la spécialité Cinéma de terminale du lycée (et leurs professeur.e.s, qui ont évidemment montré l’exemple !) ont réussi à faire un film en période de confinement… Certaines tentatives sont d’ailleurs de belles réussites artistiques, qui viennent convoquer des genres aussi divers que la chronique, l’essai, l’animation, le film-poème, la biographie ou même la fiction… L’exemple des aînés et le regard sur le travail des autres a d’ailleurs mené à une véritable émancipation, les films proposés étant - globalement - de plus en plus libres, audacieux et émotionnellement forts. S’ils constituent à leur corps défendant - et pour les futurs sociologues - une étonnante mosaïque des temps confinés, les films WIND(ow) ont aussi amené nos lycéens à regarder et à analyser les productions des autres, qui ont constitué un formidable corpus. Toujours accessible à tous grâce à Internet, il aspire encore aujourd’hui, au delà du témoignage d’époque et de l’ultime souvenir - pour certains - des années lycée, à demeurer une invitation à la création.

Le projet WIND(ow) vu par Raphaël Jacoulot, cinéaste

Raphaël Jacoulot est cinéaste et scénariste. Il a réalisé Barrage (2006), Avant l’aube (2011) et Coup de chaud (2015). Excellent directeur d'acteurs, il a tourné avec quelques-uns des plus grands noms français des années 2010. Son tout prochain film, L'Enfant rêvé, est en post-production et devrait être l'un des événements de cette rentrée (les acteurs principaux sont Louise Bourgoin, Jalil Lespert et Mélanie Doutey). Ancien élève de la Femis, il est très impliqué dans la formation à l'image et au jeu de comédien.

« Durant cette difficile et étrange période de confinement, nous avons pu garder une ouverture sur le monde grâce aux fenêtres de nos lieux d’habitations. Fenêtres, lucarnes, baies ont composé un cadre, chacun pouvant s’en approcher pour contempler son environnement. Lorsque Thierry Méranger et les professeurs du lycée Rotrou m’ont proposé de participer au projet WIND(ow), j’ai aussitôt accepté. Je suis intervenu plusieurs fois dans leurs classes, à Dreux, et je comprends fort bien le désarroi de leurs élèves, pour lesquels la réalisation de leurs films s’est trouvée brusquement interrompue. Il a rejoint le mien, la post-production de mon dernier film en cours ayant été également suspendue. Cette proposition de filmer au travers des fenêtres offrait soudain une alternative vivifiante. Chacun - élève, professeur, cinéaste - pouvait utiliser les mêmes moyens, modestes, pour envoyer une lettre filmée de son quotidien, et raconter son état. L’expérience a été largement suivie, elle a permis aux élèves de poursuivre leur travail, et de créer du lien. Ainsi, même si nous étions reclus chez nous, nous pouvions encore échanger. Et il va être possible de créer une œuvre collective, à partir de ces fragments personnels, pour témoigner de ce moment si particulier que nous venons de vivre.»

Minute Jeune - Lycée Pothier (Orléans)

Enseignant engagé : Benoît Lenglet

Niveaux concernés / Nb d'élèves : 17 élèves en 1ère et terminale optionnelle Cinéma

Présentation du projet

Il s’agit de deux courtes vidéos d’une série intitulée « Minute Jeune ». Calqué sur le modèle de la « Minute vieille », programme court d’Arte, les élèves se relaient pour raconter, face caméra, dans leur environnement « d’ados » (leur chambre), une histoire drôle.

Objectifs et conditions de réalisation

Ces vidéos ont été réalisées pendant le confinement. A distance et grâce aux outils de communication numérique, chaque groupe d’élèves a sélectionné une histoire drôle et l’a scénarisée. Les images ont été filmées avec les téléphones ou caméras des élèves selon le matériel qu’ils avaient à disposition. Dans chaque équipe, un monteur s’est porté volontaire. Pour créer une unité, un générique commun a été créé par un élève.

Mise à jour : janvier 2023