Projet

Il n'y a pas de recherches, de développements, d'innovation ou d'expérimentation mineures. Quelle qu'en soit la portée, chaque projet constitue une avancée et une inspiration pour chacun.

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Zoom sur les laboratoires de mathématiques de l’académie !

Depuis 2018, 13 laboratoires de mathématiques ont émergé dans l’académie d’Orléans-Tours ; c’est l'illustration de l'une des 21 mesures du plan mathématiques "Villani-Torossian" qui a été mise en place à titre expérimental. Ce réseau, piloté par Bruno Cailhol ( IA-IPR  chargé de mission académique pour le plan mathématiques) et coordonné par Mathieu Vaidie (professeur agrégé au lycée Balzac d’Alembert d’Issoudun), est très actif et s’est développé rapidement.

L’objectif d’un labomath ? Offrir un espace de mutualisation, de co-construction, de co-formation aux enseignants. Grâce à ce travail collectif, à cette émulation, les professeurs développent leurs compétences professionnelles et les élèves bénéficient d’animations, de séances et d’évaluations particulièrement abouties.

Au lycée Pothier d’Orléans, le labomath a permis d'organiser de nombreuses actions de formation qui ont été assurées par des professeurs (collège, lycée), des formateurs académiques, des enseignants-chercheurs et des professeurs de  CPGE .

Il s’inscrit dans un contexte bien particulier puisqu’il constitue un des projets de l’établissement permettant aux professeurs de mathématiques du secondaire et des classes préparatoires de collaborer pour permettre la réussite de leurs élèves. Des moments d’échanges ont été organisés dans l’année : tutorats entre enseignants relatifs à des langages de composition de documents, différentes réunions pour partager des expériences d’enseignements ou des problématiques liées à la pratique du métier d’enseignant.

Une journée des mathématiques au lycée Pothier initialement prévue le 23 avril et déprogrammée du fait de la crise sanitaire, aura lieu à la rentrée prochaine. A cette occasion, des professeurs de l’établissement proposeront des présentations sur des sujets qui leur tiennent à cœur. Le public, constitué indifféremment de collègues du secondaire ou de classes préparatoires, questionnera, débattra, échangera. La diversité des formations et des vécus de tous les collègues de mathématiques de l’établissement contribuera, à n’en pas douter, à enrichir l’ensemble des discussions.

Il fut un temps où la diversité des formations des enseignants au lycée Pothier était considérée par certains comme un facteur clivant. Ce temps est désormais largement révolu, avec des projets tels que le laboratoire de mathématiques dont l’objectif principal reste la réussite de chacun des élèves. Des élèves, une équipe de professeurs, une réussite.

L'année scolaire 2021-22 verra la mise en œuvre de nouveaux projets en lien avec les mathématiques grâce à l'engagement et au dynamisme des deux pilotes du labomath, Bruno Laplanche et Jordi Granados.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les labomaths en général ou sur celui du lycée Pothier, écrivez-nous à l’adresse suivante : ce.cardie@ac-orleans-tours.fr.

Quand des collégiens font revivre l’Histoire …

Le collège Le Clos Ferbois de Jargeau a été construit sur l'emplacement d'un ancien camp d'internement géré par l'administration française de 1941 à 1945.

1720 personnes, dont 1190 Tsiganes et 700 enfants, y sont internées et le camp ne ferme ses portes que le 31 décembre 1945, soit plus de 7 mois après la signature de l'armistice.

Le camp de Jargeau est l'un des plus importants camps d'internement de Tsiganes à l'échelle nationale. Pourtant, il est souvent moins connu ou cité que les deux autres camps du Loiret, Pithiviers et Beaune la Rolande.

Jusque-là, au collège Le Clos Ferbois, seuls une stèle et un panneau à l'entrée rappellent ce passé douloureux et les personnels regrettent que beaucoup d'élèves passent devant sans les voir : « Cette histoire désincarnée ne les interpelle pas suffisamment ».

M. Chauveau, principal du collège soutient alors Emmanuel Rousset, professeur de technologie et Marion Sautereau, professeure d’HGEMC qui souhaitent tout mettre en œuvre pour que leurs élèves réalisent à quel point leur lieu de vie quotidienne est exceptionnel. Ils les formeront, les sensibiliseront, les accompagneront afin qu’ils puissent, à leur tour, transmettre cet héritage. Pour ces enseignants passionnés, « ces devoirs de mémoire et de transmission doivent prendre sens auprès des jeunes générations qui deviendront les citoyens de demain. »

Ils décident alors de créer une exposition permanente sur l’histoire du sol qu’ils foulent chaque jour : les pupitres sont modélisés en 3D avec M. Rousset et fabriqués par les élèves de M. Préau et de M. Ferrand du lycée professionnel Jean Lurçat de Fleury-les-Aubrais (spécialité techniciens en chaudronnerie industrielle).

Les textes des affiches sont rédigés avec Mme Sautereau ; le CERCIL (Centre d'étude et de recherche sur les camps d'internement du Loiret) leur apporte une aide précieuse.

Les élèves de  BTS  Géomètre-Topographe du lycée Gaudier-Brzeska de Saint-Jean-de-Braye de M. Lazime utilisent notamment un drone pour survoler le collège et superposer la position des anciens baraquements sur les plans actuels de l’établissement.

Vous l’aurez compris, c’est une communauté étendue qui œuvre au service de mêmes valeurs : le respect et le droit à la différence, les principes d'égalité et de liberté.

Leurs perspectives ? Rencontrer les résidents de l’EHPAD voisin et échanger productions et souvenirs dès que la situation sanitaire le permettra, travailler avec une historienne, ouvrir les portes du collège aux élus locaux, aux CM2 et à leurs familles. Un guide du CERCIL va même former les élèves à la technique de la visite afin qu’ils soient totalement acteurs de leur projet.

Un magnifique exemple d’éducation, de solidarité et d’humanité !

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette action ou être mis en relation avec ses porteurs, écrivez-nous à l’adresse suivante : ce.cardie@ac-orleans-tours.fr

Prépas Sciences Po dans le Loiret

Cette action est coanimée et encadrée par 6 professeurs de lycée et 2 professeurs de Classes préparatoires aux Grandes Ecoles, se déroule en distanciel tous les samedis matin depuis le 12 septembre et jusqu’aux concours des IEP en avril.

Elle permet à 43 élèves de Terminale de l'agglomération orléanaise et du Lycée E. Zola de Châteaudun, et 7 étudiants de Classes préparatoires de se préparer au concours commun aux IEP de province.

Deux groupes de 25 ont été constitués et les jeunes bénéficient de cours en Anglais, Allemand, Histoire-Géopolitique et Philosophie (pour l’épreuve de Questions contemporaines). Les élèves du secondaire et étudiants ont pu également mutualiser leurs travaux (par exemple : tableaux à compléter dans le cadre du chapitre sur la guerre froide et devoirs écrits sur la décolonisation). Deux concours blancs sont organisés durant l’année.

Mi-janvier, tous les préparationnaires à Sciences Po Paris, dont l’intégration se fait désormais via Parcoursup, sur dossier, ont été reçus en entretien individualisé par les deux professeurs de  CPGE  et par M. Beau, professeur d’Histoire-Géographie, coordonnateur de l’action. Cet entretien leur a permis de présenter les écrits qui doivent être joints au dossier Parcoursup et de bénéficier ainsi de conseils pour améliorer leurs productions. Les admissibles seront reçus en entretien en mai pour préparer l’oral de Sciences Po Paris.

Cette action intègre les cordées de la réussite dont la vocation est une ouverture sociale des formations et un accompagnement tutorés des élèves vers des parcours de réussite. Les élèves de Terminale sont également invités à candidater, en parallèle de leur inscription aux IEP de province à une admission en  CPGE  au lycée Pothier ou dans toutes autres formations sur Parcoursup.
Retrouver le projet « Prépas Sciences Po » sur la plateforme Innovathèque

On s'en lave les mains !

Est-ce qu’on se lave bien les mains ?

Le directeur de cabinet de la rectrice a informé la  CARDIE  de la mise en place d’un projet original dans l’académie de Nantes porté par l’université, l’ARS et l’académie. Nous nous sommes emparés de ce dispositif et avons monté des partenariats afin de le développer (MGEN - ADOSEN, WE Lab Cosmetic, etc.). L’objectif est de sensibiliser les enfants à l’importance du lavage de mains afin de développer leur intérêt pour l’éducation à la santé et de rassembler les familles et la communauté éducative.

Le dispositif Hawah part du constat que 80% des infections sont transmises par les mains et la majeure partie de la population française se lave mal les mains. Malgré de nombreuses campagnes de sensibilisation aux gestes barrières, les 7 gestes indispensables du lavage des mains ne sont pas connus.

Le dispositif Hawah c’est une box mobile équipée de deux lampes néon à ultra-violet. Elle permet de révéler l’invisible en dévoilant les zones des mains qui ne sont pas suffisamment nettoyées. Elle fonctionne avec un gel phosphorescent. Cet outil ludique permet une prose de conscience de la qualité des gestes effectués pendant le lavage. En outre, un clip d’animation d’une minute est mis à disposition des enfants qui révisent une chorégraphie en musique pour se laver les mains efficacement. La bande-son a un rôle crucial pour donner le rythme et faciliter la mémorisation auditive durable.

Pour l’instant, les enfants de la cité éducative de l’agglomération orléanaise en profitent. Bientôt, le projet sera étendu à l’académie. Les élèves de collège ainsi que les  Segpa  fabriqueront le gel et les box.

Retrouver le projet « On s'en lave les mains » sur la plateforme Innovathèque

Du yoga au lycée Jean Zay d’Orléans

Au lycée Jean Zay d’Orléans, Stéphanie Druesne s’est formée via le RYE afin de proposer aux élèves et aux personnels de son établissement des séances de yoga. Les objectifs sont multiples : favoriser le bien-être de tous, accueillir et maîtriser ses émotions, préparer les lycéens aux phases d’évaluation, fédérer les équipes. Au départ de l’expérimentation, en 2017, une seconde seulement était concernée. Aujourd’hui, 15 collègues se sont emparés, plus ou moins activement des outils proposés par Stéphanie et mis en ligne via Moodle. En décembre, elle organisait une « Semaine de la décompression ». Les adolescents et les adultes étaient alors réunis lors de chaque pause méridienne pour partager une activité apaisante et constructive. La prochaine étape ? Des heures mensuelles banalisées afin de développer l’action. Sophie Geneveaux, collègue d’Arts appliqués travaille de son côté sur le projet « 100% Cadre de vie » et construit avec les élèves du mobilier de détente. Sous l’impulsion de Mme Evelyne Richard, proviseure du lycée, le bonheur d’apprendre et de vivre ensemble a de beaux jours devant lui.

La  CARDIE  soutient cette action et peut vous mettre en relation avec la porteuse de projet si vous souhaitez à votre tour, œuvrer au sein de votre  EPLE au service des mêmes ambitions.

Une bulle multi-sensorielle…

Jérémy Santos est un jeune professeur des écoles dévoué et créatif. Il y a quelques années, il obtient un poste fixe à l’école de La Loupe, dans la circonscription de Nogent-le-Rotrou pilotée par Madame l’Inspectrice d’Académie Valérie Bonnin. Il est chargé d’accompagner les moins de trois ans et découvre alors une réalité inquiétante : la plupart des enfants semble ne pas exploiter les temps de relative liberté, d’autonomie. L’exposition massive aux écrans est, pour lui, l’un des facteurs déclencheurs de ce phénomène. Ils sont en attente, dans une posture de « consommateurs » et peinent à se positionner en acteurs de leurs apprentissages. Jérémy Santos , qui considère que ces moments sont fondamentaux dans la construction de leur imaginaire, dans le développement des démarches d’exploration, de découverte, cherche alors des pistes pour pallier ces carences et contribuer au bien-être des tout-petits. Au hasard de ses lectures, son attention est attirée par les espaces Snoezelen. C’est sur le site d’un EPHAD puis d’une crèche que sont présentés les bienfaits de ce type d’aménagement. Il fait alors le pari que ses élèves pourraient retirer une immense plus-value de ce dispositif et amorce son parcours du combattant pour mettre en œuvre ce fabuleux projet !

Il le reconnaît lui-même, « tout avait pourtant bien commencé ». En réalité, il lui a fallu deux ans et demie pour voir le bout du tunnel et profiter de ses installations innovantes. Les freins et obstacles ont été nombreux : accord tardif du conseil municipal, problèmes de trésorerie, de carte bancaire pour régler les fournisseurs, normes de sécurité paralysantes, mauvaise nomenclature sur le cadastre…

Mais cela valait la peine ! Le partenariat avec les collectivités locales est désormais solide et très actif. Et surtout, les enfants bénéficient de moments de relaxation onirique, s’épanouissent au sein d’un cocon qui atténue les souffrances liées à la séparation, renforcent leur confiance vis-à-vis des adultes. Ils apprennent les couleurs grâce à la chromothérapie, vont et viennent du sensoriel vers l’abstrait, découvrent les aurores boréales, développent le langage grâce à des contes visuels et sonores remplis de Poésie… Pour Jérémy Santos , c’est l’occasion de s’occuper des enfants en groupes réduits, d’approfondir les stratégies inspirées des intelligences multiples, de favoriser la réussite pour tous.

Décourvir en vidéo

Apprendre à mieux vivre ensemble

Il était une fois, dans une petite ville d’Indre-et-Loire, toute une communauté désireuse de modifier en profondeur les relations au sein de l’École afin d’offrir aux enfants et aux personnels une qualité de vie meilleure…

Cela ressemble à un conte de fée, à une charmante utopie… Et pourtant, ils l’ont fait ! Depuis 2016, quatre écoles de Monts associées au collège du Val de l’Indre, repensent la communication et les clés du bien-être en milieu scolaire avec le soutien du maire, Laurent Richard et des parents d’élèves ( FCPE  et groupe autonome). Cette révolution systémique initiée et développée par Laure Poucet, infirmière scolaire - activement épaulée par ses collègues et sa direction - nait d’un constat inquiétant : les élèves du collège portent en eux des problématiques (relationnelles, émotionnelles) qui les freinent dans leur épanouissement et leur réussite et, plutôt que de se contenter de panser plus ou moins habilement ces plaies, les équipes décident qu’il est grand temps de s’interroger sur leur origine et d’éviter qu’elles n’apparaissent. Ainsi, collectivités locales, personnels de l'éducation nationale et parents se réunissent autour d’une table et se demandent ce qu’ils peuvent faire pour mieux réparer, accompagner et prévenir.

Une enquête sur le harcèlement scolaire menée par un étudiant en médecine auprès des élèves du bassin et de leurs familles met en lumière une donnée déterminante : beaucoup des problèmes des collégiens sont nés à l’école élémentaire voire maternelle et ils les traînent d’une année à l’autre comme de lourds fardeaux, invisibles mais destructeurs. La cause principale de ces souffrances ? Une mauvaise communication et coordination entre les adultes ! Ils décident donc de se réunir pour échanger entre eux et créer des projets communs.

Depuis, plusieurs actions ont été mises en œuvre : participation des parents aux activités en classe et lors des temps périscolaires, communication quotidienne et approfondie entre enseignants, animateurs et familles, ateliers de développement des compétences psychosociales à destination des enfants, conférences sur la parentalité positive organisée par et pour les familles, accompagnement des personnels et formations sur la bienveillance, la communication non violente… Et la liste est encore longue.

La  CARDIE  a eu l’immense plaisir de participer cette année à une journée de formation à destination de tous les enseignants de l’école Pierre et Marie Curie pilotée par Sylvie Delafont ( IEN  de la circonscription de Saint-Avertin), Valérie Vigouroux (CP et FF- IEN ), Claire Berry (psy-EN) et Laure Poucet.

Grâce à des éclairages scientifiques et des mises en situation ludiques, ces professeurs ont pu aller encore plus loin dans le développement de leurs pratiques professionnelles et de leur mode de communication au travail.

Un partenariat avec la recherche a été mis en place. Le projet ACEB (approche cognitivo-émotionnelle du bullying) de l’université d’Angers collabore avec les établissements de Monts.Vidéo : ​ L’intelligence émotionnelle - Daniel Goleman

Citoyens d'aujourd'hui et de demain

Au collège Georges-Brassens d’Esvres en Indre-et-Loire, les enseignants et l’ensemble des personnels considèrent les élèves comme des citoyens et le collège comme un maillon actif de la société. Ainsi, depuis septembre 2017, sous l’impulsion de M. Allain, principal, la citoyenneté est devenue une valeur fondamentale du projet d’établissement et les actions destinées à la faire vivre et grandir se multiplient.

Le leitmotiv de ces innovations est la solidarité, la conscience citoyenne : les élèves participent à des collectes pour les Restos du cœur, collaborent avec les associations locales de protection de l’environnement, gèrent des ruches, un projet de lombricompostage…

Par exemple, un patio vitré a été transformé en rucher pédagogique : en collaboration avec un apiculteur enseignant à l’université, les élèves sont sensibilisés aux questions d’environnement et sensibilisent à leur tour les agriculteurs de leur région !

Les élèves sont acteurs de leur scolarité et des avancées de la communauté tout entière. Les professeurs ne comptent pas leurs heures et s’investissent énormément afin de créer un espace d’apprentissage et d’épanouissement satisfaisant pour tous.

Des conseils coopératifs pour donner la parole aux élèves et faire de la classe un véritable espace démocratique…

« Un outil de transformation sociale » : ce sont les mots employés par Damien Fortier, enseignant au collège Pierre de Ronsard à Tours en  Ulis  et  Segpa , pour désigner le conseil coopératif et en traduire sa portée.

Ce professeur des écoles passionné a expérimenté le conseil coopératif avec ses élèves d’une école de Rep pendant dix ans. Il était donc tout naturel qu’il transpose le concept dans le secondaire. Cela fait maintenant trois ans que ses élèves profitent de cette organisation atypique et, déjà, c’est tout un établissement qui en observe les bénéfices : des collégiens plus responsables, plus autonomes, plus respectueux des règles et une relation de confiance solide entre élèves et enseignants. Les collègues adhèrent progressivement au projet pour diverses raisons (soucis de discipline, de cohésion dans le groupe ou volonté d’explorer d’autres voies, plus en adéquation avec leur philosophie). Aujourd’hui, le conseil coopératif se diffuse bien au-delà des murs de l’établissement… La preuve !

Prochaine étape : des réunions entre psychologues et professeurs pour analyser les pratiques, les faire évoluer, et libérer la parole des enseignants, parfois déstabilisés par l’introspection qu’implique cette démarche. Le conseil coop’ bouleverse les préjugés, les postures acquises de facto et nous conduit à une remise en question saine et constructive mais pas toujours confortable !

Neurosciences et éducation : entre vérités scientifiques et « neuro-mythes »

Sortons et battons les sentiers 

Et si la forêt devenait une salle de classe ? Si la nature fournissait aux élèves jeux et objets d’étude ? Si l’on réinventait l’école de nos tout-petits, à l’air libre ?

Petit retour en arrière… C’est au Danemark que les classes en extérieur sont nées, tout simplement parce que les bâtiments manquaient. Il s’agit donc d’une expérimentation « accidentelle » qui s’est avérée remarquable sur le plan pédagogique. Depuis, 20% des classes maternelles danoises sont implantées dans la forêt !

Bonne nouvelle, il sera inutile d’aller si loin pour découvrir l’une d’entre elles ! À l’école Paul Langevin de Saint-Jean-de-Braye, Marie Desbrée a fait le pari de laisser régulièrement sa salle de classe et d’envisager l’écosystème de l’île de la Bionne comme une source inépuisable de savoirs et d’activités.

 

Mise à jour : juin 2022